Les joueurs de Chicago Cubs Jake Arrieta and Jason Heyward fêtent leur victoire, mercredi 2 novembre. | Tommy Gilligan / USA Today Sports

Les Chicago Cubs ont mis fin à la plus longue disette du sport américain mercredi 2 novembre en remportant pour la première fois depuis 1908 les World Series, la finale de la Ligue majeure de baseball (MLB), à Cleveland.

Les Cubs se sont offerts le titre suprême après 108 années d’échecs grâce à leur succès 8 à 7 face aux Cleveland Indians, dans un septième et dernier match riche en rebondissements et indécis jusqu’au bout. Ils se sont imposés quatre victoires à trois, après avoir été menés trois victoires à une.

Dès la fin du match, les supporters des Cubs se sont rassemblés autour de leur stade à Chicago pour célébrer ce titre tant attendu, le troisième de leur histoire après 1907 et 1908. Depuis leur dernier sacre, les Cubs avaient disputé et perdu à sept reprises les World Series, gagnant au passage le surnom de « perdants magnifiques ».

Le pitcher des Chicago Cubs Carl Edwards lors du dixième inning, mercredi 2 novembre. | Ken Blaze / USA Today Sports

Malédiction

Ce titre leur permet enfin de tordre le cou à une malédiction qui remontait à 1945, lorsque Billy Sianis, restaurateur de Chicago, avait assisté à un match des Cubs avec sa chèvre domestique. L’odeur de l’animal avait incommodé ses voisins et Sianis avait été prié de quitter les lieux, non sans maudire les Cubs, prédisant qu’ils ne gagneraient plus jamais les World Series.

Lors de ce match disputé à Cleveland, les Cubs ont toujours fait la course en tête, mais ils ont connu une grosse frayeur dans le huitième inning lorsque les Indians, menés 6 à 3, ont égalisé à 6-6.

La rencontre a ensuite été interrompue par la pluie pendant un gros quart d’heure, à l’issue du neuvième inning. Dès leur retour sur le terrain les Cubs ont cependant repris les devants, cette fois définitivement.