Le milieu de terrain Marco Verratti félicite Hatem Ben Arfa, à l’origine du quatrième but du PSG, le 6 novembre au Parc des Princes, face au Stade rennais. | FRANCK FIFE / AFP

Contrat rempli en cette 12e journée de Ligue 1 : après la défaite surprise de Nice à Caen (1-0), dans l’après-midi du dimanche 6 novembre, le Paris-Saint-Germain n’a pas raté l’occasion, en soirée, de combler la moitié de son retard sur le leader du championnat en battant sèchement le Stade rennais à domicile (4-0). L’ouverture du score, sur un but contre son camp de Gelson Fernandes (31e), doit une grande part à la détente légendaire du Matador, la défense rennaise étant ensuite incapable de repousser la tête de l’ancien Napolitain après un corner d’Angel Di Maria.

En embuscade, Edinson Cavani a tué le match en bonifiant une énorme erreur de relance de Rennes sur un lob qui a trompé Benoît Costil (42e). Ce but aura été l’ultime fait d’armes du numéro 9 parisien, plus que jamais meilleur buteur de Ligue 1 avec 11 réalisations, mais sorti sur blessure juste avant la pause, apparemment pour une douleur à une cuisse (44e).

A la reprise, les Parisiens continuaient sur le même rythme leur démonstration avec un but d’Adrien Rabiot (67e) d’une frappe lointaine sur laquelle le portier breton n’est pas exempt de tout reproche. Adrien Rabiot, par ailleurs appelé jeudi 3 novembre en équipe de France à l’âge de 21 ans.

Le défenseur espagnol du PSG Rodriguez Jese (au centre) s’oppose aux Rennais Pedro Teodosio Mendes, le 6 novembre au  Parc des Princes. | FRANCK FIFE / AFP

Le Parc des Princes s’enthousiasmait alors de la rentrée sur la pelouse d’Hatem Ben Arfa. L’attaquant du Paris-Saint-Germain ne décevait pas son public en faisant une passe décisive à Marco Verratti, auteur du quatrième but parisien (79e). Sérieux et appliqué, Paris a montré en seconde période un visage rayonnant en attaque, avec également l’entrée de Rodriguez Jese et avec un Di Maria en très net progrès, alors que Cavani avait l’habitude jusqu’ici de cacher la forêt grâce à sa redoutable efficacité.

Supériorité technique

Le quadruple champion de France en titre, à la recherche de son jeu et de sa maîtrise habituelle depuis l’arrivée aux commandes d’Unai Emery cet été, aurait pu souffrir face aux Rennais, auteurs d’un début de saison encourageant (5e) et venus dans la capitale avec l’ambition de se mêler au groupe de tête. Mais le PSG a enfin retrouvé ses esprits, faisant parler sa puissance et sa supériorité technique, profitant aussi bien de l’adresse d’Edinson Cavani que des largesses des hommes de Christian Gourcuff, dont le classement actuel est sans doute trop flatteur.

Les Rennais, limités, auraient pu être encore plus lourdement taxés sur des tentatives de Serge Aurier (66e, 70e) et de Thiago Motta sur le poteau (90e+1).

De gauche à droite :  Adrien Rabiot,  Serge Aurier, Thiago Silva, Thiago Motta et Marquinhos à l’issue du match face à Rennes, le 6 novembre. | FRANCK FIFE / AFP

Les Parisiens réussissent, avec la manière, une excellente opération. Le PSG remonte à 3 points de Nice et à la hauteur de Monaco (2e), une position beaucoup plus en rapport avec son standing.

Seul bémol de la rencontre, la sortie sur blessure d’Edinson Cavani. Une mauvaise nouvelle pour le PSG, mais aussi pour l’équipe nationale d’Uruguay.