Emmanuel Macron à Tunis le 6 novembre. | FETHI BELAID / AFP

L’ancien ministre de l’économie et fondateur du mouvement En Marche !, Emmanuel Macron, a déclaré dimanche 6 novembre lors d’un déplacement à Tunis qu’il se prononcerait « d’ici Noël » sur une candidature à la présidentielle de 2017.

Sur Twitter, il annonçait sans plus de détail qu’il serait « dans les prochaines semaines et les prochains mois (...) un engagé ».

Selon le Journal du Dimanche, l’ancien ministre, qui a réuni samedi à Paris les cadres d’En Marche !, est pressé de se déclarer par ses « proches » et une annonce pourrait intervenir « avant fin novembre ».

Interrogé par l’AFP, Emmanuel Macron a rétorqué vouloir « faire les choses avec méthode et conviction », évoquant « des préalables qui tenait » à son mouvement. « Je voulais que cette force politique puisse durer au-delà de toutes les échéances, et je crois que nous avons acquis cette solidité. Ensuite je voulais que les choses soient claires sur le fond, je crois qu’elles le sont », a-t-il avancé.

Critique des primaires

En attendant, M. Macron a de nouveau critiqué le processus des primaires, à droite comme à gauche. A droite, il a raillé les « divergences idéologiques profondes » entre « les deux principaux candidats », Alain Juppé et Nicolas Sarkozy.

« Ces responsables politiques, il est presque étonnant qu’ils partagent aujourd’hui le même parti », et cela « laisse à penser que de toute façon il ne pourra y avoir d’accord ensuite, sauf à ce que les gens ne croient plus en rien », a-t-il clamé.

Il a par ailleurs réagi, dans un communiqué, au décès dimanche de son mentor, l’homme d’affaires Henry Hermand, en saluant un « passeur entre ces mondes - de l’entreprise, des idées, de la presse et de la politique ».

« Il accompagné avec une grande ferveur les premiers pas d’En Marche ! et c’est tout le mouvement qui aujourd’hui est en deuil. »