Alors que les premiers résultats de l’élection présidentielle américaine donnent Donald Trump favori face à Hillary Clinton, de nombreux internautes ont constaté que le site d’information officiel du gouvernement canadien pour émigrer au Canada n’était plus accessible.

Capture d’écran du site de l’immigration canadienne mercredi 9 novembre à 6 heures du matin, heure de Paris.

Un plantage dont l’origine précise n’est pas connue, mais qui est vraisemblablement lié à une surcharge de connexions. Elle coïncide avec une légère hausse de recherche sur Google aux Etats-Unis pour l’occurrence « déménager au Canada », remarquée sur Twitter par un chercheur du MIT, Erik Brynjolfsson.

La tendance avait déjà été constatée par Google au moment des victoires de Donald Trump lors des primaires républicaines, en mars. La blague de « déménager au Canada » en cas de victoire du candidat républicain à la Maison Blanche était ensuite devenue récurrente. Sur le Gawker, un Américain étant parti au Canada après la victoire de George W. Bush en 2000 donnait même quelques conseils pour y parvenir.

Le site d’information Quartz y a répondu quelques jours avant l’élection en rappelant que le Canada dirigé par Justin Trudeau n’était pas forcément le havre de paix idéal que les Américains pouvaient se plaire à imaginer. Le maire de Montréal a néanmoins annoncé, alors que la victoire de Donald Trump devenait de plus en plus crédible, que les bureaux d’intégration des nouveaux arrivants allaient rester exceptionnellement ouverts pour la journée :