Mikel Irastorza lors de son arrestation, le 5 novembre. | GAIZKA IROZ / AFP

Il était considéré comme l’un des derniers chefs présumés de l’organisation séparatiste basque ETA. L’Espagnol Mikel Irastorza a été mis en examen mercredi 9 novembre par un juge antiterroriste à Paris et placé en détention provisoire.

Lui, ainsi que le couple franco-espagnol qui l’hébergeait à Ascain (Pyrénées-Atlantiques) ont été mis en examen pour association de malfaiteurs terroristes, selon une source judiciaire rapportée par l’Agence France-Presse (AFP). Le couple, laissé libre, a été placé sous contrôle judiciaire. Pour le ministère espagnol de l’intérieur, cet homme de 41 ans est « le plus haut dirigeant actuel du groupe terroriste ETA qui échappait à la justice ».

Manifestation contre ces arrestations

Il aurait succédé en 2015 à Iratxe Sorzabal et David Pla, deux dirigeants présumés arrêtés le 22 septembre 2015 à Saint-Etienne-de-Baïgorry (Pyrénées-Atlantiques), selon une source proche du dossier, citée par l’AFP.

A l’appel de plusieurs mouvements nationalistes basques, environ 200 manifestants ont protesté samedi soir à Ascain contre l’opération policière qui a permis l’arrestation de M. Irastorza.