Des journalistes et des curieux attendent devant la Maison Blanche l’arrivée de Donald Trump, jeudi 10 novembre 2016, à Washington. | Susan Walsh / AP

L’image était, pour beaucoup, absolument inimaginable il y a deux jours : Donald Trump est arrivé jeudi 10 novembre à la Maison Blanche pour rencontrer Barack Obama dans le bureau Ovale. L’homme d’affaires de 70 ans est arrivé en voiture, à l’abri des regards des journalistes, peu avant 11 heures (17 heures à Paris).

La veille, Barack Obama a téléphoné à Donald Trump pour le féliciter et l’inviter jeudi à la Maison Blanche pour une réunion de travail.

« Une seule équipe »

La transition est enclenchée, et le président démocrate a martelé sa volonté de la mener à bien sans heurts. « Nous ne sommes pas d’abord démocrates ou d’abord républicains. Nous sommes d’abord américains. (…) Nous devons nous rappeler que nous ne formons en réalité qu’une seule équipe », a souligné le 44e président des Etats-Unis, qui quittera le pouvoir le 20 janvier.

Insistant sur l’importance « du respect des institutions, de la loi » et « du respect les uns pour les autres », il a dit espérer que le milliardaire populiste soit fidèle à l’esprit de ses premiers mots – rassembleurs et apaisés – après la victoire.

Durant toute sa campagne, Donald Trump a, lui, promis de dénoncer la plupart des réformes ou avancées emblématiques du 44e président. Mercredi, l’homme d’affaires est resté enfermé dans la tour Trump à Manhattan, où il a sa résidence et ses bureaux. Le vice-président élu, Mike Pence, et plusieurs membres de son équipe de campagne l’y ont rejoint pour commencer à préparer son gouvernement.