Depuis janvier 2015 et les attentats à Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher, la France a renforcé tous azimuts son arsenal antiterroriste. D’abord avec la loi renseignement de juillet 2015, puis depuis un an et les attentats du 13 novembre en instaurant l’état d’urgence. Parallèlement, la justice et la police ont vu leurs moyens renforcés.

Aujourd’hui, la menace terroriste est toujours présente. Alors, jusqu’où peut-on aller en matière de lutte contre le terrorisme ou de prévention sans attenter aux libertés individuelles ?

Catherine Champrenault, procureure générale près la cour d’appel de Paris, qui à ce titre suit les procédures en matière de terrorisme, et William Bourdon, avocat, spécialiste des droits humains, qui a notamment défendu depuis un an plusieurs personnes assignées à résidence dans le cadre de l’état d’urgence, en parlent.

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