Le président sortant, Noël Le Graët, a annoncé vendredi 11 novembre sa candidature à sa propre succession à la tête de la Fédération française de football. | FRANCK FIFE / AFP

C’était un secret de polichinelle. Le président sortant, Noël Le Graët, a annoncé vendredi 11 novembre sa candidature à sa propre succession à la tête de la Fédération française de football (FFF). Lors de l’élection qui se tiendra en mars 2017, il sera notamment opposé à François Ponthieu. Comme en 2012, où M. Le Graët l’avait emporté facilement avec 83 % des suffrages contre 13 % pour l’avocat marseillais.

« J’ai hésité très longtemps, j’ai 75 ans, a-t-il lancé vendredi dans un salon au Stade de France devant l’ensemble des présidents de ligues, de districts et des clubs professionnels. Je vous donne ma parole d’honneur : j’ai pas de coup de mou. Je repars avec l’idée de faire quatre ans. »

M. Le Graët a été élu une première fois à la tête de la FFF en 2011 avant d’être reconduit en 2012. Il a notamment dirigé l’En Avant de Guingamp (1972-2011) et de la Ligue de football professionnel (1991-2000).

De bons résultats sportifs et financiers

Avec les bons résultats du Mondial 2014 et de l’Euro 2016, organisé en France pour ce dernier, le président sortant peut se vanter d’avoir remis sur les rails une institution en pleine crise à son arrivée.

Le Breton a ainsi pu lancer en position de force l’appel d’offres pour l’équipementier de la FFF qui rapporte jusqu’en 2018 plus de 42 millions d’euros annuels. Avec les résultats en hausse de l’équipe de France, et une cote de popularité repartie au plus haut, il souhaite un plus gros montant pour la période 2018-2026.

Et alors que le monde amateur pèse deux tiers des suffrages à l’Assemblée générale de la FFF, le président sortant peut bénéficier du fait que les aides au football amateur ont pour la première fois dépassé la barre de 60 millions d’euros en 2015-2016.