Le président élu des Etats-Unis Donald Trump a proposé au général à la retraite Michael Flynn le poste de conseiller à la sécurité nationale.
Ses missions en Irak et en Afghanistan ont convaincu le général de la résilience du djihadisme, au point de le mettre en porte-à-faux avec l’administration Obama après la mort d’Oussama Ben Laden en mai 2011.
Les raisons de sa mise à l’écart à l’été 2014 sont devenues, pour M. Trump, le motif de son retour.

Ils partagent également le refus du politiquement correct. Michael Flynn a ainsi exprimé une certaine ambiguïté à propos du « waterboarding » (simulacre de noyade), une technique d’interrogatoire assimilée à de la torture et pratiquée dans les premières années de la « guerre contre le terrorisme », puis abandonnée face aux critiques. M. Trump a déclaré pendant sa campagne que « la torture, ça marche », et que « même si ça ne marche pas », les suspects « la méritent ».