Gabriel Boschilia, milieu de terrain de l’équipe de Monaco, félicite ses coéquipiers après la victoire face à Lorient, le 18 novembre 2016, à Lorient. | JEAN-SÉBASTIEN ÉVRARD / AFP

Monaco s’est provisoirement hissé en tête de la Ligue 1, grâce à son succès (0-3) face à Lorient, vendredi 18 novembre, en ouverture de la 13journée, quatre jours avant un match décisif contre Tottenham en Ligue des champions.

Grâce à ce succès, Monaco rattrape Nice en nombre de points (29), mais le dépasse en termes de buts. Quant aux Merlus, malgré un match valeureux, surtout en première période, ils sont toujours lanterne rouge avec 7 points. Cette défaite est une bien mauvaise entrée en matière pour leur tout nouvel entraîneur, Bernard Casoni, nommé il y a seulement dix jours.

Plutôt décevants lors des quarante-cinq premières minutes, durant lesquelles ils ont été copieusement bousculés par des Lorientais fringants comme jamais, les Monégasques se sont montrés impitoyables en faisant basculer le match en trois minutes.

C’est d’abord Radamel Falcao, entré en jeu une poignée de secondes plus tôt, qui a bénéficié d’une déviation malencontreuse d’Arnold Mvuemba sur un centre de Djibril Sidibé, pour ouvrir le score de près (1-0, 64e).

Trois minutes plus tard, c’est Thomas Lemar, dans son exercice favori du coup franc direct, qui doublait la mise d’une frappe enroulée du gauche de 27 mètres (2-0, 67e), mystifiant le gardien, Paul Delecroix, remplaçant de Benjamin Lecomte.

Une défense friable

Pour Falcao et Lemar, il s’agit déjà du 5but au sein de l’attaque monégasque, la plus prolifique d’Europe avec 39 buts en 13 matchs. Delecroix, dont c’était le premier match en L1, n’a pourtant pas démérité, à l’image de son arrêt du pied sur une frappe de Mbappé (16e) ou de ses magnifiques réflexes pour éviter un but contre son camp de Wesley Lautoa (82e), ou le doublé de Falcao (87e).

Mais malheureux jusqu’au bout il n’a encore rien pu faire sur un coup franc détourné par son mur de Gabriel Boschilia, qui a fini au fond de ses filets, au bout des arrêts de jeu (0-3, 90 + 3). Ce résultat est toutefois un rien flatteur pour les Monégasques, qui ont souffert pendant toute la première mi-temps.

Positionnés en 4-3-3 par leur nouvel entraîneur, et n’ayant, après tout, rien à perdre, les Merlus ont offert un visage bien moins défensif et frileux qu’on aurait pu le craindre. Ils ont même retrouvé par moments des combinaisons vives et précises, qu’on ne leur avait plus vues depuis les vingt premières minutes de la 1re journée, à Caen, quand l’équipe bretonne menait 0-2 et semblait avoir parfaitement lancé sa saison.

Si la défense monégasque a encore semblé friable, son attaque de feu lui laisse une certaine marge face à ce type d’équipe. Mardi, contre les Londoniens de Tottenham, au stade Louis-II, il faudra un tout autre match si les hommes de Leonardo Jardim veulent valider leur billet pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions.