Alain Lambert, ancien ministre du budget, le 1er avril 2004 à Alençon (Orne). | MYCHELE DANIAU / AFP

Le parquet national financier de Paris a perquisitionné le 10 novembre les bureaux et le domicile du président (UDI) du conseil départemental de l’Orne, Alain Lambert, a révélé le quotidien Ouest-France.

Une perquisition consécutive à une plainte déposée en 2014 par deux associations écologistes pour « corruption passive et prise illégale d’intérêt » dans le dossier du centre d’enfouissement de déchets automobiles GDE de Nonant-le-Pin (Orne).

L’ancien ministre et sénateur a déclaré à Ouest-France afficher « une totale indifférence » à ces perquisitions, assurant n’avoir « rien à cacher ». « Je savais depuis un an que [la perquisition] viendrait, a-t-il dit à L’Orne Hebdo. Il ne s’agit pas d’une procédure judiciaire mais d’une enquête préalable, pour savoir s’il y a lieu à procédure. Comme ma propre plainte attend la suite donnée à celle-ci, je suis très impatient que cette enquête avance. »

L’élu ornais avait en effet déjà porté plainte il y a deux ans pour dénonciation calomnieuse contre les deux associations à l’origine de la plainte, Sauvegarde des terres d’élevage et Nonant environnement.