Le Dow Jones et les trois grands indices boursiers ont terminé à des sommets, mardi 22 novembre 2016, pour la deuxième séance d’affilée. En revanche, l’indice de la santé, qui a beaucoup profité de « l’effet Trump », est en repli. | STAN HONDA / AFP

La Bourse de New York a fini en légère hausse mardi 22 novembre, le Dow Jones ayant bouclé la séance au-dessus de 19 000 points et les trois grands indices boursiers ayant terminé à des niveaux record pour la deuxième séance d’affilée, malgré un repli du secteur de la santé.

  • L’indice Dow Jones a gagné 67,18 points, soit 0,35 %, à 19 023,87 points ;
  • le S&P 500, plus large, qui a dépassé de son côté la barre de 2 200, a pris 4,76 points, soit 0,22 %, à 2 202,94 points ;
  • le Nasdaq Composite a avancé pour sa part de 17,49 points (+ 0,33 %), à 5 386,35 points ;
  • neuf des dix grands secteurs du S&P ont fini dans le vert, avec des gains de 2,08 % pour les télécommunications et de 1,23 % pour les produits non essentiels ;
  • l’indice des petites capitalisations, Russell 2000, a encore atteint un record de clôture.

« Effet Trump »

En revanche, l’indice de la santé, qui a beaucoup profité de « l’effet Trump », a fait exception, avec une perte de 1,4 %. Depuis la victoire du candidat républicain à l’élection présidentielle américaine, les espoirs des investisseurs de voir des baisses d’impôts, une hausse des dépenses d’infrastructures et une réglementation allégée pour les banques, ont eu pour effet de doper les indices boursiers. Le Dow Jones a ainsi pris 9,2 % depuis le début de 2016 et le S&P, 7,8 %.

La perspective d’une hausse probable des taux d’intérêt en décembre a permis à la Bourse américaine de repartir à la hausse, entraînant les places européennes et japonaise dans son sillage. A 9 h 30, mercredi, l’indice CAC 40 prenait 5,54 points, à 4 553,89 points. La veille, le marché parisien avait terminé en hausse de 0,41 %, à l’occasion d’une séance en manque de rendez-vous majeurs, le marché s’inscrivant dans les pas de Wall Street.

La remontée programmée de l’inflation va peser sur la valeur des obligations, poussant les investisseurs vers les Bourses des pays industrialisés. En outre, la remontée des taux est de nature à soutenir les bénéfices des valeurs financières, qui ont en grande partie tiré les indices boursiers ces derniers jours. Ce scénario promet de se prolonger en 2017 et surtout en 2018, dans la mesure où la politique promise par M. Trump devrait soutenir la hausse des prix.