Les joueurs du PSG visent la tête de leur groupe. | MIGUEL MEDINA / AFP

Un choc et un imbroglio : le Paris-Saint-Germain (PSG) se rend à Londres mercredi 23 novembre pour affronter Arsenal, qualifié comme lui pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions, et tenter d’assurer la première place de son groupe. Mais sans Serge Aurier, privé de visa par les autorités britanniques.

L’équipe qui s’imposera mercredi à l’Emirates Stadium prendra sans doute la première place, qui offre le statut de tête de série lors du tirage au sort des huitièmes de finale, le 12 décembre à Nyon. Ce qui veut dire un adversaire théoriquement moins redoutable pour la suite. « C’est une vraie finale », acquiesce d’ailleurs Arsène Wenger, l’entraîneur des Gunners.

Classement et crédibilité

Au-delà des considérations stratégiques, ces quatre-vingt-dix minutes seront capitales pour l’image de marque européenne du PSG. Le Basque Unai Emery est ainsi arrivé avec pour mission d’étendre les conquêtes du PSG, passé sous pavillon qatari en 2011. « La Ligue des champions, c’est là où se joue la crédibilité de l’équipe », a-t-il estimé dans une interview à l’Agence France-Presse. « La C1 est évidemment très importante pour le club. On va jouer la première place contre Arsenal, c’est le bon chemin pour nous dans cette compétition. » Là encore, Wenger est d’accord : « On va plus juger le potentiel du PSG dans des matchs comme celui de [mercredi] soir. »

Triple champion d’Europe avec le Séville FC (en Europa League), le méticuleux technicien a néanmoins connu quelques difficultés d’adaptation et a déjà perdu deux matchs en championnat, autant que sur l’ensemble de la saison passée. « Mais la progression s’établit dans le jeu produit, sur la façon qu’a l’équipe de répondre sur le terrain, tactiquement. Sur ces points, la progression est bonne », a-t-il expliqué.

Le PSG en forme

Rien de mieux pour le démontrer qu’une bonne prestation contre Arsenal, histoire de confirmer la bonne passe récente du PSG, qui reste sur quatre victoires consécutives, et pour faire oublier le match nul lors du dernier choc en date, contre Marseille, à la fin d’octobre au Parc des Princes (0-0).

Emery devra néanmoins composer avec un facteur qui a aussi perturbé l’action de son prédécesseur : les absences pour blessure. Layvin Kurzawa, Javier Pastore, et Adrien Rabiot ne sont pas disponibles. En revanche, le gardien Alphonse Areola et l’ailier Angel Di Maria sont bien présents dans le groupe.

C’est toutefois un handicap qui n’épargne aucun grand club : les Gunners devront pour leur part faire sans leur talentueux latéral droit Hector Bellerin, et sans le défenseur central Per Mertesacker, absent de longue date. Le milieu Santi Cazorla est lui aussi très incertain en raison d’un problème à un tendon d’Achille. Au PSG d’en profiter.