Depuis son élection à la présidence des Etats-Unis, Donald Trump a mis de l’eau dans son vin. Multipliant les propos provocateurs et populistes, le candidat républicain prônaient la construction d’un « véritable mur » à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique. Il se déclarait favorable à la torture par simulation de noyade, le waterboarding, ou prônait l’annulation des accords de Paris pour le climat. Quelques interviews après l’élection, on peut se rendre compte que ce programme s’est déjà adouci. Le mur sera constitué en partie de barrières, le probable ministre de la défense serait opposé au waterboarding, la discussion sur les accords pour le climat est possible.

Le revirement le plus impressionnant concerne son ancienne adversaire, Hillary Clinton. Donald Trump avait promis d’engager des poursuites judiciaire à son encontre et de « la mettre en prison » lors de sa campagne. Il est revenu sur cette promesse. L’occasion de dresser un petit comparatif des propos de M. Trump entre l’avant et l’après-victoire.