« S’ils se sentent et l’un et l’autre porteurs d’un projet pour la France, s’ils sentent qu’ils ont des choses à dire aux Français, autant qu’ils aillent à la primaire, et que l’on puisse les voir se rassembler au second tour de cette primaire », déclare Claude Bartolone à propos de François Hollande et Manuel Valls. | PHILIPPE LOPEZ / AFP

Le président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone (PS) a dit souhaiter, samedi 26 novembre, que François Hollande et Manuel Valls participent à la primaire initiée par le PS des 22 et 29 janvier.

Le président de l’Assemblée nationale fait partie des figures de la gauche ,dont Christiane Taubira, Anne Hidalgo, Claude Bartolone mais aussi des représentants communistes et écologistes, réunies par Martine Aubry, samedi, pour chercher des convergences jugées vitales en vue de l’élection présidentielle.

« Je ne sais pas » pour qui je vais voter, « mais je sais une chose c’est que ce n’est pas une petite primaire qui peut nous sauver (…) Je souhaite qu’[Emmanuel] Macron participe à la primaire, je souhaite que [Manuel] Valls participe à la primaire, je souhaite que [François] Hollande participe à la primaire, je souhaite que [Jean-Luc] Mélenchon vienne exprimer au sein de la primaire sa différence », a déclaré M. Bartolone.

Interrogé pour savoir s’il préférait que les deux têtes de l’exécutif participent en même temps à la primaire, il a répondu : « Je préfèrerais qu’ils participent tous les deux à la primaire, plutôt que l’un puisse se dire : « Voilà je suis éliminé sur le tapis vert, donc je m’éloigne de la campagne, je m’éloigne des socialistes, je m’éloigne de l’action gouvernementale ». S’ils se sentent et l’un et l’autre porteurs d’un projet pour la France, s’ils sentent qu’ils ont des choses à dire aux Français, autant qu’ils aillent à la primaire, et que l’on puisse les voir se rassembler au second tour de cette primaire », a répondu M. Bartolone.

Le choix de Martine Aubry

Martine Aubry avait auparavant affirmé ne pas savoir pour qui elle voterait à la primaire, prévue les 22 et 29 janvier. « Chacun me connaît, j’ai toujours pris des positions en fonction de mes convictions. Aujourd’hui, je ne sais rien, j’attends les programmes, les projets. Pour certains, je sais que je ne pourrai jamais être avec eux : M. Macron par exemple, lui, c’est le seul que je citerai aujourd’hui car il n’est pas à gauche. (…) Aujourd’hui, je ne sais pas pour qui je voterai ».