Sylvia Pinel à l’Assemblée nationale, en mars 2015. | FRANCOIS GUILLOT/AFP

« Forte de votre enthousiasme, de votre soutien, de votre amitié, de votre énergie, forte de ce que vous êtes, je suis prête. » A la tribune de la convention du Parti radical de gauche (PRG), l’ancienne ministre du Logement, Sylvia Pinel, s’est dit « prête à porter les engagements [et] les valeurs du radicalisme » samedi 26 novembre après que son parti a choisi de l’investir candidate à l’élection présidentielle sans passer par la primaire de la gauche.

Par 344 voix contre 46 (et 18 abstentions), le PRG, a voté en faveur d’une candidature indépendante de la vice-présidente de la région Occitanie à la présidentielle. Partenaire de François Hollande depuis le début du quinquennat et ayant participé en 2011 à la primaire organisée par le Parti socialiste, le PRG a quitté la Belle alliance populaire (BAP), réunion de partis autour du PS créée par Jean-Christophe Cambadélis à l’annonce de l’organisation de cette primaire, programmée fin janvier et à laquelle participera le président François Hollande s’il est candidat.