Les joueurs du stade rennais le 25 novembre 2016. | DAMIEN MEYER / AFP

Rennes s’est provisoirement emparé de la 4e place de la Ligue 1 en battant Toulouse (1-0), qui n’y arrive décidément plus, grâce à un but express de Yoann Gourcuff, vendredi, en ouverture de la 14e journée.

Avec son sixième succès pour deux matches nuls à domicile en championnat cette saison, et ses 24 points, Rennes dépasse Guingamp et Lyon pour mener la chasse derrière le trio Nice-Monaco-Paris, à 5 points des Parisiens et Monégasques et à 8 points des Niçois.

Toulouse, quant à lui, a enchaîné un 5e match sans victoire (3 défaites et 2 nuls). Ses 19 points lui valent le 8e rang, mais les hommes de Pascal Dupraz pourraient basculer dans la seconde moitié du classement à la fin de la journée, en fonction des résultats de ses poursuivants.

L’ouverture du score rennaise permet de mesurer les progrès réalisés sous les ordres de Christian Gourcuff: sur le coup d’envoi, Toulouse se débarrasse du ballon d’une transversale hasardeuse. Une quarantaine de secondes plus tard et onze passes - quasiment toutes en première intention - entre huit joueurs rennais, Yoann Gourcuff a été servi par Paul-Georges Ntep au coeur d’une défense toulousaine très statique, pour ouvrir le score de l’extérieur du pied droit (1-0, 1e).

Rennes, qui a souvent eu tendance à déjouer une fois en tête cette saison, n’a pas cédé cette fois, en grande partie grâce à la maladresse toulousaine, comme sur ce ballon relâché par Benoît Costil dans les pieds de Martin Braithwaite, mais que le Danois n’a pas su exploiter (35e).

Occasions rennaises gâchées

Costil, dont c’était le 200e match de Ligue 1, s’est montré plus à son avantage en repoussant une tête de Christopher Jullien - expulsé en fin de match pour un mauvais geste sur Pedro Henrique -, sur un coup franc de Jimmy Durmaz (63).

Ayant plutôt bien contrôlé le match, les Bretons, qui n’ont que la 10e attaque de L1 avec 15 réalisations, peuvent surtout regretter de ne pas avoir inscrit un second but, qui leur aurait donné plus de sérénité.

Ils en ont pourtant eu l’occasion, touchant deux fois les montants: le poteau sur une déviation de Pedro Mendes (41) et la barre après une tête piquée de Joris Gnagnon (56), tous deux servis pas un Ntep en bonne forme offensive.

Ce dernier aurait d’ailleurs, lui aussi, pu donner de l’air aux siens, s’il n’avait pas perdu un face-à-face avec Lafont (51).

Mais leur victoire ne souffre guère de contestation et le déplacement chez la lanterne rouge lorientaise, mardi, pour le retour de Christian Gourcuff chez les Merlus qu’il a entraîné 25 ans, sera l’occasion d’afficher encore plus leurs ambitions cette saison.