Contrairement au premier tour, le 20 novembre, et sa forte affluence du matin, dimanche 27 novembre les électeurs se sont déplacés tout au long de la journée, de manière plus régulière. | ROMAIN ETIENNE/ITEM POUR "LE MONDE"

D’ores et déjà, une chose est sûre, la primaire de la droite sera une excellente opération financière pour son candidat à l’élection présidentielle, alors que la haute autorité de la primaire vient d’annoncer le taux de participation au second tour à 17 heures, dimanche 27 novembre (plus de 2,9 millions de participants dans 78 % des bureaux de vote).

Une fois retranchés les frais d’organisation de la primaire, ce sont au moins 7,5 millions d’euros qui iront directement sur le compte de campagne du candidat de la droite, ce qui facilitera grandement les négociations avec les banques.

Huit millions de frais d’organisation

Avant même le premier tour du scrutin, le 20 novembre, la haute autorité de la primaire avait évalué le coût total de la primaire entre 6 millions et 9 millions d’euros. Selon le président de la commission d’organisation, les frais d’organisation de la primaire devraient être de l’ordre de 8 millions d’euros.

Avec près de 4,3 millions de votants au premier tour, chaque votant ayant mis deux euros dans la caisse, ce sont environ 8,6 millions d’euros qui ont été récoltés. Même calcul pour le second tour, puisqu’il fallait déposer deux euros à chaque tour de scrutin : 4,4 millions de participants égalent 8,8 millions d’euros, etc.

Un calcul qui a déjà incité Thierry Mariani, député Les Républicains des Français de l’étranger, à commenter le vote d’éventuels électeurs de gauche :