Un char de combat de l’armée turque à proximité de la ville de Karkamis (province de Gaziantep), à 5 km de la frontière turco-syrienne, le 25 août. | BULENT KILIC / AFP

Aamaq, l’organe de communication affilié à l’organisation Etat islamique (EI), a revendiqué mardi 29 novembre l’enlèvement de deux soldats turcs. Un peu plus tard, la Turquie déclarait que « le contact a été perdu » avec deux de ses soldats dans le nord de la Syrie, où Ankara combat depuis fin août l’EI.

L’armée turque n’a pas fourni de détails sur l’endroit précis où ses soldats ont disparu mais elle a ajouté que des recherches se poursuivaient. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) leur trace a été perdue près d’Aldana, dans la province d’Alep, non loin de la frontière sud-est de la Turquie. L’OSDH n’a cependant pas été en mesure de dire s’ils avaient ou non été kidnappés.

Le double front de la Turquie

L’armée turque s’est lancée dans une ambitieuse opération depuis août pour chasser les djihadistes des régions proches de sa frontière, mais aussi stopper l’avancée des milices kurdes de Syrie.

Des forces d’opposition syriennes soutenues par la Turquie ont depuis repris à l’EI leurs bastions de Djarabulus et Al-Raï, et libéré la ville symboliquement importante de Dabiq, sans rencontrer grande résistance. Les mêmes forces essaient maintenant de reprendre Al-Bab, ville située un peu plus au sud.

L’armée turque a annoncé que 22 de ces rebelles syriens avaient été touchés dimanche par une attaque au gaz de l’EI dans le nord de la Syrie. C’est la première fois qu’elle formulait une telle accusation contre l’organisation terroriste.

Syrie : les images de la prise de Dabiq

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