René Girard, le 30 novembre. | JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP

Nantes a confirmé, vendredi 2 décembre, le départ de l’entraîneur René Girard, une décision dont le directeur général du club, Franck Kita, s’est dit lui-même « surpris », mais prise pour « inverser la tendance » d’un début de saison calamiteux.

« Je tenais à vous informer que la mission de René Girard s’arrêtait aujourd’hui officiellement », a déclaré le fils du président Waldemar Kita au début d’une conférence de presse. Il a ajouté que Philippe Mao, l’entraîneur de l’équipe réserve qui évolue en CFA (4e division) « sera notre entraîneur par intérim pour le match de Guingamp ».

La « meilleure solution pour nous était de mettre un homme de confiance, qui connaît le club, dont on connaît parfaitement les compétences », a-t-il ajouté à ce propos. « Il faut retrouver la gnaque. À nous de nous remettre en question. On est à trois points de la 8e place, comme on est à 2 points de la dernière, on a les cartes en main. On va faire le maximum pour réagir », a déclaré le technicien, âgé de 48 ans.

« Solutions »

Avec très peu de temps pour préparer le match à Guingamp, samedi, pour la 16e journée de Ligue 1, le technicien ne compte pas chambouler grand-chose. « Il n’y aura pas de grande modification. On va trouver les solutions ensemble. Il y aura peut-être une petite rotation » à cause de la succession des matches, a souligné M. Mao. « Il faut retrouver des valeurs de solidarité. Le jeu, c’est une chose, mais il faut déjà des bases et trouver une stratégie pour approcher du but », a-t-il complété.

Nantes espère maintenant trouver rapidement une solution de long terme pour son banc.
« On est surpris par cette situation, on a dû réagir extrêmement rapidement. (…) Donner un timing à ce genre de situation est extrêmement compliqué », a admis M. Kita. « On va étudier tous les dossiers disponibles. En cours de saison, on n’est pas totalement maîtres de la situation », a-t-il poursuivi.

Le nom de Bruno Baronchelli, ancien adjoint de Michel Der Zakarian, parti à Reims (L2) l’été dernier, en fin de contrat, a été avancé par la presse. M. Kita n’a pas démenti, se bornant à souligner qu’il s’agissait d’un « ancien de la maison qui connaît la boutique ».