Francois Hollande, lors de la visite de l’antenne du musée du Louvre à Abou Dhabi, aux Emirats arabes unis, le 3 décembre 2016. | STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

Les réactions soulagées se sont enchaînées en Europe, dimanche 4 décembre, après la défaite du candidat d’extrême droite Norbert Hofer lors de l’élection présidentielle autrichienne qui l’opposait à l’écologiste Alexander Van Der Bellen.

« Le peuple autrichien a fait le choix de l’Europe et de l’ouverture », s’est félicité le président français François Hollande dans un communiqué. « Le populisme n’est pas une fatalité », a ajouté son premier ministre, Manuel Valls, sur son compte Twitter :

Le chef de la diplomatie allemande Frank Walter Steinmeier, lui, a vu dans ce résultat un « bon présage pour l’Europe ». Le chef de la diplomatie italienne, Paolo Gentiloni, évoque « une bonne nouvelle pour l’Europe ». Un « clair message proeuropéen », abonde le président du Parlement européen, l’Allemand Martin Schulz.

A l’inverse, le Front national a réitéré son soutien de principe au FPÖ, le parti d’extrême droite au nom duquel se présentait M. Hoffer : « Félicitations au FPÖ qui s’est battu avec courage. Les prochaines législatives seront celles de leur victoire ! », a espéré sur Twitter Marine Le Pen, la patronne du FN, en évoquant cette échéance électorale prévue pour 2018. Le Néerlandais Geert Wilders, chef du Parti pour la liberté, une autre formation d’extrême droite, a considéré lui aussi que « le FPÖ s’est courageusement battu ».