La joie des Rennais après leur victoire face à Saint-Etienne. | DAMIEN MEYER / AFP

Paul-Georges Ntep, grâce à son premier but depuis plus d’un an, et Kamil Grosicki, ont donné la victoire à Rennes sur Saint-Étienne (2-0) et la quatrième place au classement, dimanche 4 décembre, lors de la 16e journée de Ligue 1.

Avec 27 points, Rennes reprend le dernier strapontin européen à Guingamp, même si l’interruption du match de Lyon (25 points) à Metz, en raison de jets de pétards, fausse pour l’instant le classement. Cette défaite est plus problématique pour les Stéphanois, désormais neuvièmes avec 22 points, soit 5 unités de retard sur leurs adversaires du jour.

Ntep met fin à un an de disette

Cela faisait depuis le 18 septembre 2015 contre Lille que Paul-Georges Ntep n’avait plus marqué. Cette fois-ci, bien servi sur son côté gauche à la 55e minute, il s’est joué de Kévin Théophile-Catherine avant de repiquer au centre, de frapper au premier poteau et de tromper Stéphane Ruffier (1-0). La rage de l’attaquant après son but en disait long sur la frustration accumulée lors des longs mois de blessure l’an passé et un manque de réussite devant le but, malgré 5 passes décisives.

Kamil Grosicki, d’une frappe enveloppée sans contrôle qui a fini dans la lucarne gauche de Ruffier (2-0, 90), a scellé la victoire des Rennais, sous les yeux du jeune prodige norvégien, Martin Odegaard, qui appartient au Real Madrid, mais que Rennes tente d’attirer en prêt depuis cet été.

Si les Bretons ont livré une prestation solide et assez convaincante à défaut d’être enthousiasmante, la défaite marque un coup d’arrêt aux ambitions européennes des Verts avant la réception de Guingamp, un autre concurrent direct.