Le site de production d’Airbus de Broughton, dans le Pays de Galles, le 1er décembre. | OLI SCARFF / AFP

Dans un entretien au quotidien Le Figaro, lundi 5 décembre, le PDG d’Airbus Group, Thomas Enders, affirme qu’il ne peut « pas garantir » que le plan de restructuration chez l’avionneur n’entraînera pas de licenciement sec.

« Nous nous préoccupons de nos employés. Nous mettrons en place toutes les mesures d’accompagnement possibles, notamment de formation, de mobilité et de reclassements internes. »

La direction d’Airbus a annoncé mardi la suppression de 1 164 postes en Europe, tout en promettant de tout faire pour éviter des licenciements secs. Le site de Suresnes, près de Paris, sera fermé mi-2018, entraînant la suppression nette de 308 emplois.

Carnet de commandes record

Les organisations salariales dénoncent un plan guidé par une logique purement « financière », mettant en avant un carnet de commandes record de près de 1 000 milliards d’euros et plus de 5 milliards de trésorerie.

« Etant donné les défis opérationnels auxquels nous devons faire face, avoir 5 milliards d’euros de cash, ce n’est pas suffisant pour un groupe qui réalise 65 milliards de chiffre d’affaires et qui dépend autant de l’aviation commerciale », a répondu M. Enders.