Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), l’armée syrienne a pris le contrôle de tous les quartiers de la vieille ville d’Alep. Appuyée par l’aviation russe et des milices chiites libanaises, iraniennes et irakiennes, elle semble sur le point de s’emparer de l’ensemble des quartiers est de la ville.

Deux cent mille personnes y vivent encore selon l’ONU. Au moins 80 000 habitants ont fui la zone depuis le 15 novembre, début de l’offensive du régime syrien. Celui-ci a prévenu qu’il n’accepterait aucune offre de cessez-le-feu tant que les insurgés, qu’il considère comme des terroristes, n’auront pas évacué le secteur.

Alep est devenu un enjeu majeur de la guerre civile qui ravage la Syrie depuis près de six ans. Les forces gouvernementales entendent terminer la reconquête de la ville avant l’investiture du nouveau président américain Donald Trump, le 20 janvier prochain. A l’ONU, la Russie et la Chine ont mis lundi leur veto à un projet de résolution du Conseil de sécurité exigeant une trêve de sept jours dans la ville et l’arrêt des combats dans l’ensemble de la Syrie.