Après Paris, c’est au tour de Lyon de mettre en place la circulation alternée pour tenter de mettre un frein à la pollution aux particules fines. Mercredi 7 décembre, la préfecture du Rhône a décidé « par anticipation » la mise en place de la circulation alternée à Lyon et dans la ville voisine de Villeurbanne à partir de vendredi en raison d’un « épisode durable de pollution atmosphérique aux particules fines ».

Le maire de la ville, Gérard Collomb, est également « invité à mettre en œuvre toutes les mesures permettant la gratuité des transports en commun ».

A partir de 5 heures du matin vendredi, seuls les véhicules immatriculés avec un chiffre impair pourront circuler. « Les industriels sont invités à réduire leurs émissions. Les opérateurs et les particuliers sont également appelés à réduire les sources de chauffage par combustion », précise la préfecture.

La circulation alternée ne se déclenchant qu’à partir de quatre jours consécutifs passés au-dessus du seuil de 80 mg par m3 de particules fines, le préfet refusait jusqu’à lors de la mettre en place à Lyon. Or, tout comme Paris, la ville subit une forte population depuis quelques jours : il a été enregistré 54mg dimanche, 57 mg lundi et 76mg mardi.

Pollution de l’air : la circulation alternée est-elle vraiment efficace ?
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