Les Grecs sont appelés, jeudi 8 décembre, à une grève générale de 24 heures pour protester contre la réforme du code du travail et de nouvelles mesures d’austérité réclamées par les créanciers internationaux d’Athènes.

Le mouvement, organisé par la Confédération générale des travailleurs grecs (GSEE), principal syndicat du secteur privé, et la Confédération des syndicats des fonctionnaires publics (Adedy), entraîne d’importantes perturbations dans les transports et l’administration.

Un défilé est prévu dans la journée à Athènes. « Le fardeau que nous portons est déjà insupportable », dit la GSEE, dénonçant des exigences « irrationnelles », dans un communiqué.

« Demandes irrationnelles »

Les ministres des finances de la zone euro se sont mis d’accord lundi sur des mesures limitées d’allègement de la dette grecque, sans parvenir à s’entendre sur les réformes qu’Athènes devra mettre en œuvre pour atteindre ses objectifs budgétaires, notamment celle du code du travail censée faciliter les licenciements, à laquelle s’oppose le gouvernement grec.

Athènes souhaite une conclusion rapide de l’évaluation de ses réformes afin d’obtenir un allègement de sa dette et d’être intégrée au programme d’assouplissement quantitatif de la Banque centrale européenne (BCE). A terme, le but est de pouvoir à nouveau emprunter sur le marché obligataire mais le premier ministre, Alexis Tsipras, a lui estimé mercredi que son pays ne pouvait accepter des « demandes irrationnelles ».