Michèle Alliot-Marie, à Paris, le 18 juillet. | François Guillot / AFP

A peine dix jours après que François Fillon a été choisi pour représenter le parti Les Républicains à l’élection présidentielle, la droite compte une nouvelle candidate à l’investiture suprême. Michèle Alliot-Marie a annoncé jeudi 8 décembre dans un entretien au journal 20 Minutes qu’elle entrait dans la course à l’Elysée pour « renouer avec un esprit de conquête pour la France et pour chacun des Français ».

L’ancienne ministre affirme avoir « la moitié des promesses des 500 parrainages requis » pour mener à bien sa candidature.

« Surprise » par les choix libéraux de Fillon

Mme Alliot-Marie, qui se revendique du gaullisme, affirme qu’elle n’a « jamais nui à [s]a famille politique » et qu’« ne le [fera] jamais » même en se présentant. « Je connais François Fillon depuis très longtemps. Je suis d’accord avec lui sur les domaines régaliens inspirés du gaullisme », poursuit-elle. Mais elle se dit « surprise par ses choix libéraux, que certains qualifient d’ultralibéraux. On ne peut marginaliser le rôle de l’Etat au nom d’une théorie libérale. »

« C’est l’Etat qui permet à la France de préparer l’avenir et lancer les investissements nécessaires pour les cinq, dix, quinze, vingt prochaines années. Beaucoup font l’impasse sur le rôle essentiel de l’Etat stratège. Un Etat doit rassurer les Français pour leur permettre d’être plus libres et pour que chacun réussisse. »

Un autre candidat à la présidentielle issu des rangs des Républicains a décidé de s’affranchir aussi de la primaire de la droite : il s’agit d’Henri Guaino.

Un contenu de cette page n'est pas adapté au format mobile, vous pouvez le consulter sur le site web