Ce nouveau corps européen est ouvert aux jeunes de 18 à 30 ans. Ici, lors d’une manifestation en faveur du maintien du Royaume-Uni au sein de l’Union européenne, en juillet. | NIKLAS HALLE'N / AFP

La Commission européenne a lancé, mercredi 7 décembre, une sorte de service civique à l’échelle des vingt-huit pays de l’Union européenne (UE), baptisé « Corps européen de solidarité ». Ce programme « va créer des opportunités pour les jeunes qui veulent s’impliquer de manière significative dans la société et faire preuve de solidarité », a expliqué le président de la Commission, Jean-Claude Juncker.

Ce corps est ouvert à tous les jeunes Européens âgés de 18 à 30 ans, « qu’ils soient actuellement étudiants ou en formation, employés ou au chômage. Ce qui compte c’est la motivation », précise la Commission. Les inscriptions ont d’ores et déjà débuté, sur un site Internet. Les candidats devraient se voir proposer, à partir de la fin du printemps, des missions de deux à douze mois, par des organisations en lien avec des activités solidaires.

Les premières missions devraient débuter en juin, et pourront consister, par exemple, à « aider à reconstruire une école détruite par un tremblement de terre », « venir en aide à des demandeurs d’asile qui viennent d’arriver dans un pays », « nettoyer des forêts afin de prévenir les incendies », « travailler avec des personnes handicapées dans un centre communautaire ». Les participants ne pourront pas être sollicités pour une intervention d’urgence après une catastrophe, précise le site du Corps européen de solidarité.

Il pourra s’agir, selon les missions, de volontariat – auquel cas, les jeunes seront bénévoles mais percevront une aide pour leurs dépenses –, ou d’activité professionnelle (emploi, stage, apprentissage), faisant l’objet d’une rémunération ou d’une indemnisation, et assortie d’un contrat de travail.

La Commission s’est fixée pour objectif que 100 000 jeunes aient rejoint le programme d’ici à la fin de 2020.