Le président des Centristes, Hervé Morin, en avril 2014. | JEFF PACHOUD / AFP

Le Nouveau Centre, présidé par l’ancien ministre Hervé Morin, s’est rebaptisé Les Centristes, dimanche 11 décembre lors d’un congrès extraordinaire. Il a également posé des conditions à son maintien au sein de l’Union des démocrates et indépendants (UDI), une fédération de partis à laquelle il appartient, sur fond de dissensions concernant la stratégie à adopter vis-à-vis des Républicains.

Le Nouveau Centre s’était rallié à François Fillon lors de l’entre-deux-tours de la primaire de la droite, alors que la plupart des membres de l’UDI, présidé par le député Jean-Christophe Lagarde, s’étaient rangés derrière Alain Juppé.

Dans ce contexte, « Les Centristes rappellent leur attachement à l’alliance politique avec Les Républicains. Tout changement d’alliance politique conduirait inévitablement à une sortie de l’UDI », préviennent-ils. Selon eux, « la ligne politique de l’UDI doit être décidée démocratiquement au sein des instances. Elle doit être claire et cohérente avec nos valeurs ».

Les Centristes réclament que « la collégialité des décisions s’organise, par exemple avec un contrat de gouvernance interne, dans une instance composée des présidents des partis de l’UDI et des présidents des groupes parlementaires ». « La transparence, le pluralisme doivent prévaloir dans l’organisation, l’administration et la gestion de l’UDI », ajoutent-ils.

Ils appellent également à une autonomie de chaque parti fondateur de l’UDI, sur le modèle du confédéralisme de l’Union pour la démocratie française (UDF), parti centriste dissous en 2007.