La primaire des 22 et 29 janvier 2017, organisée par les socialistes, comprend les membres de la Belle Alliance populaire (BAP) : outre le PS, le Front démocrate, l’Union des Démocrates et Ecologistes (UDE), le Parti radical de gauche et le Parti écologiste (à ne pas confondre avec Europe Ecologie-Les Verts qui n’y participe pas).

  • Des candidatures validées le 17 décembre

Closes le 15 décembre à minuit, les candidatures seront ensuite examinées puis validées par une Haute autorité des primaires citoyennes, le 17 décembre – qui veillera également à la régularité du scrutin et proclamera les résultats.

Se sont portés candidats : Manuel Valls, Arnaud Montebourg, Vincent Peillon, Benoît Hamon, Gérard Filoche, pour le Parti socialiste, ainsi que Jean-Luc Bennahmias (Front démocrate), François de Rugy (Parti écologiste) et Sylvia Pinel (Parti radical de gauche) pour les partis associés.

Les candidats issus du PS doivent réunir les parrainages de 5 % de l’un des groupes suivants : membres titulaires du conseil national ; ou parlementaires socialistes ; ou conseillers régionaux et départementaux socialistes représentant au moins quatre régions et dix départements ; ou maires socialistes de villes de plus de 10 000 habitants représentant au moins quatre régions et dix départements. Les candidats des partis associés sont, eux, dispensés d’obtenir les parrainages nécessaires.

Le président du comité d’organisation de la primaire (CNOP), le socialiste Christophe Borgel, a affirmé mercredi 14 décembre que sept candidats lui semblaient un maximum. Trois prétendants ont été recalés la semaine dernière : Pierre Larrouturou (Nouvelle Donne), Bastien Faudot (Mouvement républicain et citoyen) et Sébastien Nadot (Mouvement des progressistes), leurs formations n’appartenant pas à la BAP.

Les candidats doivent également avoir signé une « charte d’éthique » fixant les règles de conduite durant la campagne et une déclaration d’engagement sur le rassemblement des candidats à l’issue du scrutin.

Le 17 décembre marque le lancement officiel de la campagne des primaires citoyennes. Les professions de foi de chaque candidat seront consultables à partir du 20 décembre. En outre, le PS verse 50 000 euros à chacun d’entre eux pour sa campagne. Libre à eux de faire appel aux dons de particuliers s’ils souhaitent dépenser plus. Le candidat sorti vainqueur des primaires citoyennes sera investi le 5 février, lors d’une convention.

  • Trois débats avant le premier tour

Trois débats télévisés entre les candidats sont prévus, les 12, 15 et 19 janvier, avant le premier tour, le 22 janvier. Un débat entre les deux finalistes aura lieu le 25 janvier, à quatre jours du second tour. Le 12 janvier, les candidats débattront sur TF1 en partenariat avec RTL et L’Obs, le 15 sur les chaînes d’information continue, et le 19 sur France Télévisions et Europe 1.

Dans l’immédiat, la carte des bureaux de vote a été validée dans 68 départements par l’ensemble des candidats et des partis organisateurs. Au total, l’objectif est d’ouvrir entre 7 600 et 8 000 bureaux de vote – au minimum 260 à Paris. Il reste encore au PS à trouver près de 40 000 volontaires pour tenir ces bureaux.

Le coût total de ces primaires est estimé à 3,5 millions d’euros, a précisé M. Borgel, très loin des 6 millions d’euros consacrés en 2011.

  • Qui pourra voter ?

Tous les Français inscrits sur les listes électorales, les mineurs en âge de voter en mai 2017, ainsi que les adhérents aux partis coorganisateurs de la primaire qui sont étrangers ou âgés d’au moins 16 ans pourront voter les 22 et 29 janvier. Les votants devront s’acquitter d’un euro par tour de scrutin et signer la feuille d’émargement où ils affirmeront « se reconnaître dans les valeurs de la gauche ».