Les avocats de l’opposant gabonais Jean Ping, candidat malheureux de la présidentielle gabonaise du 27 août, ont transmis, jeudi 15 décembre, à la procureure de la Cour pénale internationale (CPI) un dossier accusant le pouvoir d’avoir commis des « crimes contre l’humanité » lors des violences qui ont suivi cet été la réélection contestée d’Ali Bongo Ondimba.

Les troubles ont fait trois morts selon les autorités, alors que l’opposition parle d’un bilan d’au moins 26 personnes tuées et de dizaines de disparus. La procureure de la CPI, Fatou Bensouda, avait annoncé fin septembre l’ouverture d’un examen préliminaire, étape préalable à l’ouverture d’une enquête, sur le Gabon après avoir été saisie par les autorités du pays.