Bernard Accoyer, secrétaire général des Républicains (LR), a confirmé dimanche 18 décembre la volonté de François Fillon, s’il est élu, de supprimer 500 000 emplois publics en cinq ans, notamment dans la fonction publique territoriale.

« Il y a de la marge, il n’est pas question d’affaiblir les fonctions régaliennes ou de diminuer les agents dans la fonction publique hospitalière », a expliqué ce proche de M. Fillon au « Grand Rendez-vous i-Télé - Europe 1 - Les Echos ».

Selon lui, « il y a une marge de manœuvre évidente ». « Depuis les années 1980, un million de postes supplémentaires ont été créés dans les collectivités locales », a souligné l’ancien président de l’Assemblée nationale.

« Il y a des doublons »

Interrogé sur la répartition de ces suppressions de postes, il a renvoyé à de futures « négociations », qui devront, selon lui, « amener à un certain nombre de précisions ». « Je ne vais pas donner des chiffres précis parce que ces choses doivent être réglées dans la concertation », a ajouté M. Accoyer.

« Il y a des doublons avec les services déconcentrés et l’administration centrale, il y a une hégémonie de l’hôpital public qui doit progressivement » évoluer, a fait valoir M. Accoyer, sans plus de précision.

Par ailleurs, M. Accoyer a assuré que la campagne de M. Fillon ne patinait pas depuis sa victoire fin novembre à la primaire de la droite, malgré des polémiques sur son programme de réforme de la sécurité sociale ou son silence sur la Syrie. « A mes yeux, tout va bien », a-t-il enchaîné.

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