Mario Balotelli s’envole après son deuxième but face à Dijon. | VALERY HACHE / AFP

Nice a conforté sa place de leader de la Ligue 1 en battant Dijon (2-1) grâce à un doublé de son buteur italien Mario Balotelli, dimanche après-midi lors de la 18e journée. L’Italien a ouvert le score sur pénalty à la 32è minute mais Julio Tavarès, toujours des neuf mètres, a remis les deux équipes à égalité.

Après la pause, Balotelli était à la réception d’un centre d’Arnaud Souquet et à remis les Niçois devant. Dijon a fini à dix, après l’expulsion dans les dernières minutes de Cédric Varrault.

Les Niçois possèdent quatre longueurs d’avance sur Monaco (2e) avant son match contre Lyon en soirée, et sept points de plus que le PSG (3e), qui s’était enfoncé dans la crise samedi en s’inclinant à Guingamp (2-1). Balotelli en est désormais à huit buts marqués en autant de matches joués en championnat.

Tout en bas du tableau, Caen s’est sorti de la zone rouge en prenant le meilleur sur un Metz peu en verve (3-0), dimanche, pour la 18e journée de Ligue 1.

Caen émerge du brouillard

Programmé samedi soir, mais reporté en raison du brouillard, ce match a permis aux Normands de se donner un peu de visibilité en portant leur total à 18 points, ce qui les propulse à la 16e place, devançant leurs hôtes à la différence de but. Caen compte, en outre, un match en retard à Nantes, déjà reporté au 18 janvier à cause du brouillard et ira à Monaco mercredi pour clore la phase aller.

Organisés en 5-4-1 en phase défensive et en 3-4-3 en phase offensive, les hommes de Patrice Garande ont fait preuve d’une implication qui leur a parfois fait défaut dernièrement.

Même si l’expulsion de Milan Bisevac, peu avant l’heure de jeu, les a aidé, une tête décroisée de Yann Karamoh (20), une frappe enroulée de Ivan Santini (61) - 8e réalisation de la saison - en un but chanceux de Pape Sané (90+1) leur ont offert leur première victoire depuis début novembre.

Mathieu Dreyer a fait quelques acrobaties pour préserver l’avance au score du Stade Malherbe. | CHARLY TRIBALLEAU / AFP

Ils peuvent cependant remercier Matthieu Dreyer préféré, dans les buts, à Paul Reulet, trop fébrile, en attendant le retour de Rémy Vercoutre après la trêve. L’ancien troyen, solide sur des tentatives de Ismaila Sarr (12, 75) ou sur la tête de Simon Falette (77), a permis à Caen de terminer le match sans prendre de but pour la quatrième fois de la saison seulement.

Pour Metz, qui compte aussi un match en moins, avec l’interruption de Metz-Lyon en raison de jets de pétards par ses supporters, la situation devient délicate.

Les Messins, qui ont déjà terminé 10 matches sur 17 sans marquer de but, devront impérativement retrouver le chemin des filets contre Guingamp mercredi.