La directrice générale du Fonds monétaire international, Christine Lagarde, a affirmé lundi 19 décembre qu’elle n’introduirait pas de recours contre le jugement l’ayant reconnu coupable de « négligences » dans l’affaire de l’arbitrage Tapie tout en la dispensant de peine.

La Cour de justice de la République (CJR) n’a pas suivi le parquet, qui demandait la relaxe de l’ancienne ministre de l’économie (2007-2011) pour ses décisions concernant l’arbitrage Tapie. Christine Lagarde, 60 ans, risquait jusqu’à un an de prison et 15 000 euros d’amende.

La CJR, composée de trois magistrats professionnels et douze parlementaires, n’a rien trouvé à reprocher à Christine Lagarde concernant le lancement en 2007 d’une procédure d’arbitrage pour solder un vieux contentieux entre Bernard Tapie et le Crédit lyonnais. Mais elle a étrillé la décision de Christine Lagarde de ne pas engager de recours à l’été 2008 lorsque est tombée une sentence arbitrale attribuant à Bernard Tapie plus de 400 millions d’euros, dont la somme exorbitante de 45 millions d’euros pour indemniser son prétendu « préjudice moral ».