Selon un communiqué, ces trois suspects sont membres d’une « cellule terroriste (…) liée au terroriste Anis Amri, qui a commis l’attaque de Berlin » | HANNIBAL HANSCHKE / REUTERS

En Tunisie, le ministre de l’intérieur a annoncé, samedi 24 décembre, l’arrestation vendredi de trois personnes soupçonnées d’être des djihadistes liés à Anis Amri, le suspect tunisien de l’attentat perpétré lundi à Berlin, dont son neveu. Le ministère n’a toutefois pas mentionné s’ils avaient un lien avec l’attaque.

Selon un communiqué, ces trois suspects sont membres d’une « cellule terroriste (…) liée au terroriste Anis Amri, qui a commis l’attaque de Berlin » et qui a été abattu vendredi près de Milan par la police italienne. Ils ont entre 18 et 27 ans, et la « cellule terroriste » à laquelle ils appartiennent est active entre Fouchana, au sud de Tunis, et Oueslatia, ville de la famille Amri, dans le centre du pays, a précisé le ministère.

Des contacts sur Telegram

Le neveu, présenté comme le fils de la sœur d’Anis Amri, « a avoué qu’il était en contact avec son oncle à travers l’application cryptée [sic] Telegram pour échapper à la surveillance policière », a précisé le ministère, ajoutant qu’il avait prêté allégeance à l’organisation djihadiste Etat islamique (EI) dans une vidéo envoyée à Anis Amri.

Le neveu d’Anis Amri a également avoué que ce dernier lui avait « envoyé des sommes d’argent » par voie postale sous une fausse identité pour l’aider à le rejoindre en Allemagne, selon le ministère.

Anis Amri, 24 ans, avait prêté allégeance à l’EI, selon une vidéo diffusée par un organe de propagande de l’EI. Il a été tué dans la nuit de jeudi à vendredi lors d’un contrôle policier « par hasard » à Milan, après quatre jours de chasse à l’homme à travers l’Europe. Il est accusé d’avoir tué douze personnes et d’en avoir blessé quarante-huit autres lundi à Berlin sur un marché de Noël.