Cécile Bourgeon, la mère de Fiona, au tribunal de Riom (Puy-de-Dôme), le 25 septembre 2016. | THIERRY ZOCCOLAN / AFP

La justice a examiné, mardi 27 décembre au matin, une demande de remise en liberté de la mère de la petite Fiona, morte en mai 2013 à Clermont-Ferrand. Cécile Bourgeon a comparu par visio-conférence devant la cour d’appel de Riom (Puy-de-Dôme), qui ne rendra pas sa décision dans la journée. En cas de réponse favorable à sa demande, elle pourrait sortir le jour même de la prison de Lyon-Corbas, où elle est incarcérée.

Le 25 novembre, Cécile Bourgeon avait été acquittée partiellement du chef de violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner sur sa fille de 5 ans, tandis que son ancien compagnon, Berkane Makhlouf, était lui condamné à vingt ans de réclusion pour ces mêmes faits.

Jugement en appel en 2017

La cour d’assises du Puy-de-Dôme l’avait en revanche condamnée à cinq ans de prison pour quatre délits, notamment « non-assistance à personne en danger » et « dénonciation de crime imaginaire » pour avoir monté le scénario de sa disparition dans un parc de Clermont-Ferrand, le 12 mai 2013.

En raison du temps qu’elle a déjà passé en prison et des remises de peine, la jeune femme aurait pu être libre « entre un et trois mois », a considéré lundi son avocat, Renaud Portejoie.

Mais devant le verdict bien en deçà de ses réquisitions, le parquet général avait annoncé quelques jours après le procès qu’il interjetait appel pour la mère de la fillette et son ancien compagnon. Cécile Bourgeon et Berkane Makhlouf seront rejugés en appel dans une autre juridiction, probablement en 2017, à une date qui n’a pas pour l’heure été fixée.