Mercredi, des sources proches de l’enquête ont confirmé au Monde que l’auteur présumé de l’attentat qui a fait 12 morts sur un marché de Noël « aurait voyagé dans la nuit du 21 au 22 décembre par car de la gare routière de Nimègue », une ville des Pays-Bas près de la frontière avec l’Allemagne, « jusqu’à la gare ferroviaire de Lyon-Part-Dieu ». | JOHN MACDOUGALL / AFP

Un Tunisien de 40 ans interpellé mercredi en Allemagne dans le cadre de l’enquête sur l’attentat qui a fait douze morts et plus de cinquante blessés sur un marché de Noël à Berlin, le 19 décembre, a été mis hors de cause et libéré, a annoncé, jeudi 29 décembre, une porte-parole du parquet fédéral.

La suite des investigations a montré que cet homme « n’était pas le possible contact d’Anis Amri », a dit cette porte-parole, le Tunisien de 24 ans considéré par les autorités allemandes comme l’auteur de l’attentat, tué vendredi 23 décembre en Italie.

Cet homme avait été arrêté mercredi, son numéro ayant été trouvé dans le téléphone mobile d’Anis Amri, avait expliqué le parquet.

Les autorités allemandes recherchent d’éventuels complices de l’auteur présumé de l’attentat de Berlin. Trois proches, dont son neveu qui a reconnu avoir été en contact avec Anis Amri via la messagerie Telegram, ont été interpellés samedi 24 décembre en Tunisie.

Mercredi, des sources proches de l’enquête ont confirmé au Monde que l’auteur présumé de l’attentat « aurait voyagé dans la nuit du 21 au 22 décembre par car de la gare routière de Nimègue », aux Pays-Bas, près de la frontière allemande, « jusqu’à la gare ferroviaire de Lyon-Part-Dieu ».