Hommage aux victimes de l’attentat de l’aéroport Atatürk, à Istanbul, le 30 juin 2016. | OZAN KOSE / AFP

Depuis un an, avec la reprise du conflit kurde et les combats en Syrie voisine, la Turquie a subi une vague d’attentats attribués au groupe Etat islamique (EI) ou au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et ses émanations. Dernier en date, dans la nuit du 31 décembre 2016 au 1er janvier 2017, dans la boîte de nuit Reina, à Istanbul.

  • Les attentats attribués ou revendiqués par l’EI

Le 20 août, une cinquantaine de personnes sont tuées par un kamikaze lors d’un mariage à Gaziantep. Le président Recep Tayyip Erdogan accuse l’EI.

Le 28 juin, 47 personnes, dont des étrangers, sont tuées dans un triple attentat-suicide à l’aéroport international Atatürk d’Istanbul. L’attaque, non revendiquée, est attribuée à l’EI.

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Le 19 mars, quatre touristes (trois Israéliens et un Iranien) sont tués à Istanbul, et 36 personnes sont blessées par un kamikaze. Les autorités accusent l’EI.

Le 12 janvier, 12 touristes allemands sont tués lors d’un attentat-suicide dans le coeur historique d’Istanbul, haut lieu touristique. L’attaque est attribuée à l’EI.

  • Les attentats liés au conflit au Kurdistan

Le 17 décembre, au moins 14 soldats turcs sont tués et des dizaines de personnes blessées dans un attentat-suicide attribué au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) qui a visé un bus transportant des militaires à Kayseri, dans le centre de la Turquie.

Le 10 décembre, un double attentat dans le centre d’Istanbul fait 44 morts et une centaine de blessés. Une voiture piégée a explosé près du stade de football de Besiktas au passage d’un car de policiers et un kamikaze s’est fait exploser moins d’une minute plus tard, au milieu d’un groupe de policiers dans un parc voisin. L’attentat a été revendiqué par les Faucons de la Liberté du Kurdistan (TAK), un groupe radical kurde proche du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK).

Le 24 novembre, un attentat à la voiture piégée fait deux morts et 33 blessés sur le parking du gouvernorat d’Adana, au sud du pays.

Le 4 novembre, l’explosion d’une voiture piégée fait neuf morts, dont deux policiers, devant un poste de police de Diyarbakir, « capitale » du sud-est à majorité kurde. Attribué au PKK, il est revendiqué par l’EI puis par les Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK).

Le 9 octobre, 18 personnes meurent dans l’explosion d’une camionnette piégée devant un poste de police de Semdinli, au Kurdistan, attribuée au PKK.

Le 26 août, 11 policiers sont tués dans un attentat suicide à la voiture piégée à Cizre à la frontière syrienne, revendiqué par le PKK.

Le 7 juin, 11 morts, dont six policiers, dans un attentat à la voiture piégée visant un car de policiers anti-émeutes à Beyazit, quartier historique d’Istanbul. Il est revendiqué par les TAK.

Le 13 mars, un attentat à la voiture piégée à Ankara fait 35 morts et plus de 120 blessés. Il est revendiqué par les TAK.

Le 17 février, une voiture piégée conduite par un kamikaze fait 28 morts et 80 blessés à Ankara. L’attaque, visant des militaires, est revendiquée par les TAK.