le salarié doit faire une attestation sur l’honneur « de l’aide apportée à une personne âgée ou handicapée avec laquelle il réside ou entretient des liens étroits et stables ». | JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP

Pour bénéficier du nouveau congé de proche aidant, entré en vigueur le 1er janvier 2017, le salarié doit faire une attestation sur l’honneur « de l’aide apportée à une personne âgée ou handicapée avec laquelle il réside ou entretient des liens étroits et stables ».

La durée minimum fixée pour fractionner ce congé, si nécessaire, est d’une journée.

Un an d’ancienneté suffit pour avoir droit à ce type de congé. L’employeur doit en recevoir la demande un mois avant, au lieu de deux avec l’ancien dispositif, sauf si un délai « de prévenance » est fixé par accord d’entreprise ou dans la convention collective.

Le congé peut être immédiat

Une exception est faite, en cas de dégradation soudaine de l’état de santé de la personne aidée constatée par un médecin. Le congé peut alors être immédiat.

A la fin des trois mois, le salarié doit annoncer le renouvellement du congé quinze jours à l’avance, à moins qu’il veuille y mettre un terme. Il devra alors envoyer à l’employeur une demande de reprise de travail un mois avant la date prévue ou deux semaines en cas de décès de la personne aidée.

Toutes les modalités sont précisées dans le décret publié au Journal officiel du 19 novembre 2016.