La préfecture maritime de l’Atlantique a annoncé mercredi 4 janvier que le naufrage de deux coques vides survenu à la fin de décembre au large du Finistère pourrait présenter « à terme un risque pour l’environnement », en raison de la présence dans leurs soutes de produits polluants. Elle précise qu’il s’agit d’une centaine de m3 de résidus d’hydrocarbures en moyenne par coque.

Les deux coques, destinées à la déconstruction, avaient sombré le 22 décembre au large de l’île de Sein. L’une avait coulé en raison d’une voie d’eau, entraînant le chavirage de la seconde. Les deux coques étaient remorquées à couple par un navire de la compagnie danoise Maersk.

Le préfet maritime de l’Atlantique, le vice-amiral d’escadre Emmanuel de Oliveira, a mis en demeure Maersk de procéder avant le 1er février à une investigation approfondie des deux épaves afin de déterminer précisément la nature des dommages subis et leur état, puis de mener les actions nécessaires « pour écarter tout danger potentiel grave pour l’environnement ».