Après l’accord « historique » conclu le 28 décembre entre le Japon et la Corée du Sud sur les « femmes de réconfort », ces femmes, majoritairement sud-coréennes, prostituées de force par l’armée japonaise pendant la seconde guerre mondiale, une centaine de manifestants se sont réunis, le mercredi 30 décembre, devant l’ambassade de Tokyo à Séoul pour dénoncer un accord « humiliant ».

Le Japon a officiellement présenté ses excuses et prévu de débloquer 7,5 millions d’euros d’aide pour les 46 « femmes de réconfort » encore en vie, mais les manifestants souhaitent que le Japon endosse également une responsabilité judiciaire.