Luka Karabatic face à la Slovénie, dimanche 8 janvier à Montpellier. | PASCAL GUYOT / AFP

Les handballeurs français ont bouclé leur préparation pour le Mondial 2017 organisé sur leur sol (11-29 janvier) avec une deuxième victoire en deux rencontres face à la Slovénie (33-26), dimanche à Montpellier.

Ils s’étaient imposés difficilement (29-27) vendredi à Toulouse contre cette même équipe qui aspire à intégrer le top 6 mondial après avoir atteint les quarts de finale des Jeux de Rio. Rien à voir dans la chaude ambiance de l’Arena de Montpellier où les champions du monde en titre ont rapidement fait la différence grâce à un jeu d’attaque plus fluide, une agressivité retrouvée et une volonté de limiter les approximations apparues il y a deux jours.

Devant à la pause (17-13), ils ont fait fructifier leur avance tout en effectuant des rotations pour économiser les « tauliers ». Nikola Karabatic n’a ainsi joué que durant la seconde période. Thierry Omeyer n’a pas eu à rentrer dans les cages car Vincent Gérard a été bon. Et Daniel Narcisse, devenu le sixième international français à compter 300 sélections, n’est apparu qu’en première période.

De bon augure avant le coup d’envoi du Mondial

C’est plutôt de bon augure avant de donner le coup d’envoi du Mondial mercredi à Bercy contre le Brésil. Grâce à un départ canon, les Bleus avaient déjà fait le break (6-2) au bout de huit minutes en profitant du bon tempo des arrières latéraux Nedim Remili, qui a retrouvé de l’efficacité aux tirs, et de William Accambray.
Forfait sur blessure (genou) pour l’Euro 2016 et non retenu pour les JO 2016, le colosse de 28 ans (1,94 m, 104 kg) a marqué des points et a sans doute décroché l’une des dernières places dans la liste des 16 joueurs qui sera annoncée mardi par les sélectionneurs Didier Dinart et Guillaume Gille.

D’autant que la blessure de Timothey Nguessan, l’un de ses concurrents au poste d’arrière gauche, touché à la cheville gauche en début de seconde période, libérerait une place supplémentaire si elle s’avère rédhibitoire.

Sur la base arrière, Olivier Nyokas et Nicolas Claire prétendent aussi à une place à moins que l’encadrement ne mise sur un ailier droit supplémentaire, en l’occurrence le jeune Yanis Lenne, testé en seconde période. Dika Mem, Benoît Kounkoud et Cyril Dumoulin, eux, sont restés en tribunes comme à Toulouse. Sauf surprise, ils ne seront pas retenus mardi dans la liste des seize.