Le 26 août, dans une usine Fiat Chrysler à Sterling Heights, dans le Michigan. | BILL PUGLIANO / AFP

Fiat Chrysler a annoncé, dimanche 8 janvier, la création de 2 000 emplois aux Etats-Unis. Cette décision intervient au moment où les constructeurs automobiles américains sont sommés par le président élu Donald Trump de cesser leurs délocalisations vers le Mexique.

Le groupe américano-italien investira un milliard de dollars d’ici à 2020 dans deux de ses usines dans le Michigan et l’Ohio, dans le nord-est, où seront créés ces nouveaux postes. Il assure ainsi « renforcer sa base manufacturière » dans le pays, précise son communiqué publié à la veille de l’ouverture du salon automobile de Detroit.

Capitulation de Ford

Donald Trump, élu sur la promesse de ramener des emplois industriels aux Etats-Unis, a multiplié cette semaine les attaques contre les géants de l’automobile. Par tweets interposés, le milliardaire, qui prendra ses fonctions le 20 janvier, s’en est ainsi pris tour à tour au numéro un américain du secteur General Motors et au leader mondial, le japonais Toyota.

Egalement durement critiqué par le président élu, l’américain Ford a lui décidé mardi d’abdiquer en annulant la construction d’une usine au Mexique pour investir dans une de ses installations existantes dans le Michigan et y créer 700 emplois.

Fiat Chrysler a pour l’heure été épargné par les attaques du président élu mais n’est toutefois pas à l’abri. Il a ainsi récemment transféré de l’autre côté de la frontière la production de sa Jeep Compass qui commencera à être exportée vers les Etats-Unis à partir de la fin janvier.