Le maire de Draveil, Georges Tron, renonce à se présenter aux élections législatives de 2017. | KENZO TRIBOUILLARD / AFP

Le maire de Draveil (Essonne), Georges Tron, a annoncé lundi 9 janvier qu’il ne se présenterait pas aux élections législatives en 2017, malgré l’investiture de son parti Les Républicains. Contraint par la loi sur le non-cumul des mandats, l’ancien député privilégie ainsi son mandat municipal.

« Je ne pouvais pas abandonner les électeurs de Draveil et mes chantiers municipaux », s’est-il justifié. Lors des récentes primaires de la droite, M. Tron soutenait Nicolas Sarkozy qui envisageait d’autoriser à nouveau aux élus de cumuler un mandat local avec un mandat national. Mais, depuis la victoire de François Fillon, le parti a demandé à tous ses élus de choisir entre un siège au Parlement ou un pouvoir local.

Aucun lien avec le procès pour viols

Son renoncement n’a ainsi pas de lien avec le procès pour viols et agressions sexuelles de deux anciennes employées de la mairie de Draveil, dont il doit prochainement faire l’objet, a-t-il assuré. Le procès « ne se fera pas avant les élections législatives, donc ça ne m’aurait posé aucun problème », a-t-il fait savoir.

Les juges d’instruction d’Evry avaient prononcé en 2013 un non-lieu dans l’affaire. Mais après un recours en appel des plaignants, la cour d’appel de Paris avait renvoyé, à la fin de 2014, M. Tron devant les assises.