Benoît Hamon le 6 janvier 2017. | JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP

Benoît Hamon a fait savoir, lundi 9 janvier sur RTL, vouloir, dans le cas où il serait élu à l’Elysée, trois référendums, lors du second tour des législatives, en juin, sur « un 49.3 citoyen », « le droit de vote des étrangers aux élections locales » et « la reconnaissance du vote blanc ».

Sa proposition de 49.3 citoyen vise à permettre à 1 % du corps électoral d’imposer au Parlement d’examiner une proposition de loi, ou de suspendre l’application d’une loi. « Moi, je considère qu’il y a là une forme d’immaturité de la vie politique française à utiliser un instrument comme le 49.3 pour passer en force contre le Parlement », a affirmé le candidat à la primaire lancée par le PS.

« Je propose qu’il y ait un “49.3 citoyen” à travers la possibilité, pour les électeurs, d’obliger le Parlement à soumettre à un référendum une loi votée par le Parlement dès lors que 450 000 électeurs, c’est-à-dire 1 % du corps électoral, signent une pétition encadrée par la loi. »

M. Hamon a aussi assuré qu’il « défendrai[t] » le droit de vote des étrangers aux élections locales, se disant « persuadé qu’il sera adopté par référendum ». Le troisième référendum porterait sur la reconnaissance du vote blanc.

« Généraliser le revenu universel »

L’ex-ministre de l’éducation a par ailleurs précisé le calendrier de l’instauration du « revenu universel » qu’il propose, évoquant une « étape intermédiaire », avec « mise sous condition de ressources de la généralisation ». La première étape, « le premier étage du revenu universel », concernerait les 18-25 ans, « sans conditions de ressources ».

« La seconde étape que je veux atteindre lors de mon quinquennat, c’est le fait de généraliser la distribution du revenu universel et, s’il le faut, par une étape intermédiaire qui serait la mise sous condition de ressources de la généralisation, mais pour tendre vers l’universalisation », a-t-il précisé.