Ile-de-France : plus de 530 000 vignettes anti-pollution commandées
Ile-de-France : plus de 530 000 vignettes anti-pollution commandées
Le Monde.fr avec AFP
D’un coût de 4,18 euros, elles devront être collées sur un pare-brise de voiture ou une fourche de moto. Elles permettront d’indiquer le niveau de pollution du véhicule.
D’un coût de 4,18 euros, les vignettes Crit’Air devront être collé sur un pare-brise de voiture ou une fourche de moto et seront obligatoires à Paris à partir du 16 janvier. | JEAN-PIERRE CLATOT / AFP
Le préfet de police de Paris, Michel Cadot, s’est félicité lundi 9 janvier de la « forte augmentation » des commandes des vignettes anti-pollution en Ile-de-France. Au total, ce sont 533 540 vignettes « Crit’Air » qui ont été achetées dans la région.
D’un coût de 4,18 euros, elles devront être collées sur un pare-brise de voiture ou une fourche de moto et seront obligatoires à Paris à partir du 16 janvier. De six couleurs différentes, ces vignettes indiquent le niveau de pollution d’un véhicule.
« Pendant plusieurs semaines, les contrôles de police viseront à expliquer ce dispositif et à faire preuve de pédagogie pour inciter les conducteurs à acheter leur vignette Crit’Air », a fait savoir M. Cadot. A Paris, qui deviendra le 16 janvier une zone de circulation restreinte, seuls les véhicules possédant une vignette pourront rouler du lundi au vendredi de 8 heures à 20 heures. Et en cas d’épisode de pollution, à Paris et en petite couronne, seules certaines catégories de vignettes permettront de circuler dans cette zone.
Une amende 68 à 135 euros
L’absence ou l’affichage d’une vignette non correspondante seront sanctionnés par une amende de 68 à 135 euros selon les catégories du véhicule. Le préfet de police de Paris a également dressé un bilan « positif » des mesures prises pour venir à bout de l’épisode de pollution aux particules fines en Ile-de-France, au mois de décembre.
« Près de 3 000 verbalisations pour non-respect de la circulation alternée ont été dressées et seuls 7 à 10 % des véhicules n’auraient pas respecté la mesure », a détaillé M. Cadot, qui s’est félicité d’« une baisse du trafic automobile de 5 à 10 % » lors des jours de mise en œuvre de la circulation alternée.