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C’est en Lituanie, lors d’un voyage, que le Parisien ­Alexandre Valensi a découvert le ­programme « Erasmus pour jeunes entrepreneurs ». Il avait déjà passé une année en ­Angleterre pendant ses études en école de commerce et ­effectué un stage à Barcelone. La fibre entrepreneuriale ­chevillée au corps, ce ­passionné de tennis a voulu dispenser des cours de sport en langues étrangères.

En 2013, pendant cinq mois, il a été ­accueilli par une petite entreprise barcelonaise qui développe un réseau social de partage de loisirs. Il a été chargé d’élargir la communauté d’utilisateurs en Espagne et d’ouvrir le marché français. « J’ai travaillé dans des locaux de 30 m2 en sous-sol avec les deux cofondateurs et un ­Allemand qui développait les marchés anglais et allemand », dit-il, sourire aux lèvres. Alexandre ­Valensi a traduit le site Internet en français, l’a promu en ligne et par du marketing événementiel. « J’ai acquis des compétences en informatique et en communication. »

Puis il a souhaité se tourner vers l’entrepreneuriat social. Il a alors créé à Paris, dans le cadre d’un service ­civique, un dispositif de réinsertion des SDF par de l’activité physique. Aujourd’hui, à 27 ans, il teste un projet destiné à favoriser par le sport le bien-être des salariés, valides ou handicapés. Au sein de sa future société, il songe à accueillir à son tour de jeunes ­entrepreneurs européens.