Après l’opération policière du 9 janvier, à l’issue de laquelle 17 personnes avaient été interpellées dans le cadre de l’enquête sur le braquage de Kim Kardashian, trois gardes à vue ont été levées mercredi 11 janvier, selon des informations du Monde. Aucune charge n’a été retenue contre elles.

Ces personnes libérées sont le chauffeur d’une société véhiculant des personnalités, dont la famille Kardashian quand elle se rend à Paris, ainsi que la femme et le fils d’un des braqueurs. Lors de leurs perquisitions, les enquêteurs ont par ailleurs retrouvé 244 000 euros, un fusil-mitrailleur Zastava, qui n’est pas l’arme qui a servi au braquage, et des munitions de calibre 7,62.

Deux traces d’ADN retrouvées

Parmi les quatorze suspects toujours entendus par les enquêteurs, cinq sont soupçonnés d’avoir directement participé au braquage de la starlette américaine, dont deux hommes de 60 et 72 ans, connus pour appartenir au grand banditisme.

L’ADN du premier a été retrouvé sur un collier de serrage laissé sur place et a conduit la police judiciaire sur la trace de cette équipe. Selon les informations du Monde, un deuxième ADN a par ailleurs été retrouvé sur les lieux du braquage correspondant à une des personnes encore en garde à vue.

D’autres sont suspectés d’avoir participé à la revente des bijoux, qui n’ont pas été retrouvés, notamment un homme de 64 ans, condamné en 2011 pour vols aggravés. Avec un butin estimé à neuf millions d’euros, le braquage de Kim Kardashian est considéré comme le plus important vol de bijoux commis sur un particulier en France depuis plus de vingt ans.