Un garçon fait du vélo dans une ville de banlieue à l’est de Damas, le 8 janvier 2017. | © ASSAM KHABIEH / REUTERS

Lors de ses vœux au corps diplomatique à l’Elysée à Paris, jeudi 12 janvier, François Hollande a appelé à une reprise rapide des négociations dans le conflit en Syrie, menées sous l’égide des Nations unies et réunissant l’ensemble des parties prenantes.

« Les paramètres sont déjà posés, il convient donc de rassembler les parties prenantes, toutes les parties prenantes, sauf les groupes fondamentalistes et extrémistes, et d’agir dans le cadre de Genève », a-t-il ajouté. « Nous devons également impliquer tous les acteurs de la région et je n’en écarte aucun », a-t-il assuré, citant notamment l’Iran.

Les négociations de paix démarrent le 23 janvier à Astana, la capitale du Kazakhstan. Elles sont parrainées par la Russie et l’Iran, alliés du régime de Damas, et la Turquie.

Aucune des précédentes discussions intersyriennes n’a toutefois permis un début de règlement du conflit, qui a fait plus de 310 000 morts et des millions de réfugiés et de déplacés depuis 2011.

Lucidité sur le conflit israélo-palestinien

Parallèlement, François Hollande s’est dit « lucide » sur la conférence sur la paix au Proche-Orient qui se tiendra dimanche à Paris, soulignant que seules des négociations bilatérales pouvaient déboucher sur une solution au conflit israélo-palestinien. L’objectif de la conférence, « c’est de réaffirmer le soutien de la communauté internationale à la solution des deux Etats, et faire que cette solution demeure la référence », a dit le chef de l’Etat.