La première ministre britannique, Theresa May, a détaillé, mardi 17 janvier, dans un discours prononcé à Lancaster House, sa feuille de route pour la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.

Recherchant une solution de partenariat, avec une mise en œuvre par étapes, elle a réclamé un « accès le plus grand possible » au marché unique. Mais les dirigeants européens subordonnent l’accès à ce marché au respect du principe de libre circulation des individus. Theresa May veut au contraire contrôler l’immigration.

Devant les ambassadeurs des vingt-sept Etats de l’Union, elle a mis en garde ceux qui aimeraient « punir » le Royaume-Uni pour avoir choisi de quitter l’UE. Et de prévenir : « Pas d’accord avec l’UE sera préférable à un mauvais accord. » La première ministre a promis d’engager la procédure de sortie d’ici à la fin de mars. La négociation durera près de deux ans.